Le moteur-roue d’Hydro-Québec

Laissons de côté la poutine, le pâté chinois ou les galette aux patates et parlons un peu d’un projet innovateur qui s’est laissé étouffé par je-ne-sais-qui ou je-ne-sais-quoi vers la fin des années 90, le moteur-roue d’Hydro-Québec. Idée fort innovatrice, concept génial et approuvé par tous les centres homologués pour les tests automobile. On parle de Tesla, les automobiles électriques sportives haut-de-gamme mais on a oublié le moteur-roue d’Hydro-Québec qui développait autant de puissance que la Tesla. C’est étrangement le même sort qui s’est passé à l’égard du projet du Avro Arrow (CF-105 Arrow).  Si nous grattons un peu l’écorce, sur Google il nous est possible de voir une foule de vidéos associés à cette idée qui était considérée, révolutionnaire. Je vous invite à visionner la vidéo ci-joint afin d’élucider ce concept qui n’a jamais vu le jour.

Le projet débute en 1994 par l’équipe d’ingénieur de Pierre Couture. L’idée consistait à remplacer le moteur à essence traditionnel avec quatre moteurs électriques refroidis à l’air, greffés aux roues de l’automobile et qui rechargerait par l’entremise du freinage ainsi qu’avec l’aide d’un réseau électrique. Ils avaient même conçu une génératrice propulsé à essence pour recharger les batteries dans le cas d’une utilisation moindre des freins . La consommation d’essence aurait été diminuée considérablement puisque la propulsion initiale venait des moteurs électriques. Les tests furent approuvés haut la main et ce, grâce à l’équipe de Pierre Couture. Maintenant, que pensez-vous des propos de Jacques Germain à l’égard du projet? Voici ce qu’il dit à Radio-Canada lors d’un reportage :

« On est tout p’tit l’Hydro comparativement à GM, Ford et Chrysler, puis il faut faire comme de la guérilla technologique et se concentrer là où on est forts et aller très vite pour protéger la propriété intellectuelle »1.

Petit? Je ne crois pas ce bla-bla. 95 chevaux par roues, les moteurs étaient trois fois plus puissants qu’ils étaient supposés être. La puissance du moteur est de 70 kilowatt-heure (kWh), soit 17 kilowatt-heure de plus que la Tesla d’aujourd’hui.

Lors du tournage de la société Radio-Canada, Hydro-Québec a donné l’ordre de ne pas parler de ce projet aux médias. Batince, Jacqueline, qu’est-ce qui s’est passé? Une peur des réactions ou la volonté d’étouffer la vérité? Finalement, le projet fut vendu en 1995.

J’ai déjà entendu dire  » l’argent mène le monde  ». La phrase prend tout son sens………..