Selye, adrénocorticotrophine et gong.

Laissez-moi écrire un mini-article sur ce personnage qu’on attribue un très grand mérite sur la recherche du stress. C’est un sujet qui est à la fois curieux et impressionnant. Le moment n’est pas mieux choisi de vous partager le concept avec la crise sanitaire actuelle, la demande accrue des services de santé en soin mentale et la grande détresse qui se fait ressentir dans notre société d’aujourd’hui. Je crois bon et d’actualité de vous partager ce grand chercheur.

Avec ses 1700 articles, ses 39 livres et ses innombrables recherches en laboratoire, Hans Selye a vraiment permis d’avancer dans cette branche qui était autrefois, méconnue (voir le documentaire de l’ONF : Pour l’amour du stress). En fait, on peut donner crédit à Hans Selye sur le terme  » stress  », qui est devenu utilisé par Hans Selye lui-même au tout début, alors que ce concept était qu’embryonnaire (on parle ici d’avant 1936 ou Hans Selye publie sa théorie du stress dans la revue Nature), j’y reviendrai plus loin dans l’article. D’un autre côté, le terme  »stress » peut être également emprunté du côté des ingénieurs, qui explique la force de tension que subit un élément de surface. Cette tension peut-être transférer du côté humain et c’est ce que Hans Selye a voulu rechercher. Habité par une grande enthousiaste, il voulait trouver une hormone ovarienne comme il dit si bien dans le documentaire et ce afin d’expliquer la réponse de notre corps face à un  » stresseur  » ou  » stimulus  ». J’ai épluché le documentaire de 1990  » Pour l’amour du stress  » par Jacques Godbout de fond en comble, j’ai été particulièrement touché par se documentaire mais aussi par les recherches de Selye. D’autant plus que de comprendre le pourquoi, parfois, nous amène à réfléchir autrement sur notre vie actuelle. Bref, débutons.

Commençons par le commencement comme on dis……..

Qui est Hans Selye?

Hans Selye naquit en Autriche en 1907. Son père est médecin et sa mère femme au foyer. On dit de ça mère qu’elle est très mondaine, qu’elle aime la vie de Vienne. Dans le documentaire, sa compagne du temps fait la remarque d’un  » manque de chaleur humaine  ». Ce n’est pas ce qui arrête Selye, il étudie au collège Père-Bénédictin, où son père travaille en tant que médecin. Selye lui-même admet qu’il est un très mauvais élève, il n’aime pas l’étude et se voit plutôt intéressé par deux disciplines : la gymnastique et la philosophie à cause de son professeur qui rendait le sujet intéressant. C’est réellement du jour au lendemain que sa passion pour la médecine arriva. Il étudia à l’université de Prague et devint le meilleur élève tout au long de son parcours. Son père possédait la clinique chirurgicale Selye mais Hans était plus intéressé par la recherche plutôt que la chirurgie. À cette époque (1930) l’Amérique investi beaucoup pour la recherche en médecine. Il décrocha une bourse qui l’amena à Cleveland mais aussi à travailler plus tard avec Collip à Montréal, superviseur de l’équipe de Best, Banting et Macloeod qui gagna le prix Nobel pour la découverte de l’insuline. Comme il dit dans le documentaire, il est venu s’installer à Montréal majoritairement pour la culture française, se sentant dépaysé aux États-Unis.

Animaux, corticotrophine et triade de manifestions physiques.

Avare de recherche et plein d’énergie, il voulait à tout prix trouver une hormone ovarienne. C’est avec un grand enthousiasme que Selye commence ses recherches, une fois établi à Montréal, sur ce qu’on appellera au final la  »réaction d’alarme ». Bref, voici deux éléments importants de ses recherches.

1) Il se rend à l’abattoir de Montréal, y extrait les hormones d’ovaires de vache qu’il injecte dans les rats par la suite.
2) Il remarque à l’autopsie une stimulation de la corticosurrénale, une atrophie des organes lymphatiques et des ulcères peptiques (gastriques – intestinaux). D’où vient l’expression  »avoir des ulcères d’estomac » lors de grand stress!!!

Hans Selye et les recherches sur le stress

A-C) Atrophie des organes
B-D) Ulcère peptiques

En somme, il est un chercheur de renommé qui, grâce à ses recherches, ont grandement fait avancer la recherche sur le stress. Merci au Dr. Hans Selye. Encore aujourd’hui, aussi surnois que le stress peut paraître, il est déclencheur de plusieurs problèmes physiques (reflux gastrique, eczéma, etc) et mentales à long terme. Comme le Dr. Selye mentionna dans les entrevues, le niveau zéro du stress existe, lorsque mort il y a. C’est donc impossible à exténuer mais c’est plus que possible le maintenir à un niveau  » non-déclencheur », pourquoi donc ne pas commencer maintenant? On dit que le corps se regénère par lui-même, qu’il trouve l’homéostasie après un certain temps……

J’espère que vous avez apprécié cet article, laissez-moi commentaires-suggestions sur ma boîte courriel ou dans les commentaires.

À bientôt, pour un prochain article!

Louis-M L

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